La mort subite frappe, chaque année, deux bébés sur mille en moyenne, entre le premier mois et la première année de leur vie.
Depuis longtemps, le corps médical cherche à comprendre les causes de mort subite chez le nourrisson durant son sommeil.
Les résultats des recherches ne sont pas encore clairs mais les médecins sont arrivé à cerner les différents signaux d’alarme. Ils proposent ainsi aux parents de faire faire un test du sommeil à leur bébé. Ce test, effectué à l’hôpital, une nuit durant, n’est pas infaillible mais il permet déjà de réduire le nombre d’accidents en signalant les bébés à risque. Ceux-ci seront placés sous la surveillance d’un moniteur électronique : c’est un appareil portable qui surveille le bébé pendant qu’il dort et avertit les parents lorsqu’il a un arrêt cardiaque.
Il n’est pourtant pas nécessaire de faire passer ce test à tous les bébés systématiquement, c’est au pédiatre de déterminer si il y a présence ou non de facteurs à risque.
Pour diminuer les risques
- Couchez votre petit sur le dos.
- Ne mettez pas de couette ou d’oreiller, un surpijama bien adapté est très pratique.
- Aérez sa chambre régulièrement et ne la surchauffez pas. En effet, 18° à 20° suffissent.
- Son visage ne doit jamais être couvert et il ne faut pas qu’il puisse rouler sous la couverture.
- Nous vous recommandons également de ne pas lui donner de sédatifs (sauf sur avis médical).
- Ne lui mettez pas de vêtements trop chauds : choisissez sa tenue en fonction de la température ambiante et non de la température extérieure.
Certains facteurs à risque doivent être surveillés
- Le bébé est né prématurément.
- Le bébé se fatigue anormalement lorsqu’il boit.
- Le bébé devient bleu ou très pâle durant son sommeil.
- Le bébé qui n’a pas de rhume ronfle ou fait du bruit en respirant.
- Le bébé endormi transpire de la tête au point de mouiller ses draps.
- Le bébé est né dans une famille qui a déjà connu un cas de mort subite.
- Le bébé arrête de respirer et semble perdre connaissance quand il pleure.
C’est à vous d’observer le petit et d’avertir votre pédiatre lorsque un de ces signes se présente.
N’hésitez jamais à poser des questions sur les changements subits d’attitude de votre enfant.
N’administrez jamais de médicaments à votre petit sans avis médical car certains d’entre eux, comme les médicaments contre la toux ou pour l’endormissement, ont une influence désastreuse sur le rythme cardiaque du bébé pendant son sommeil.
Votre bébé est un sujet à risque ?
Un grand nombre d’hôpitaux et de sociétés privées louent ou vendent des appareils de monitoring qui vous permettront de surveiller le sommeil de votre enfant.
Il est souhaitable de faire appel à un hôpital conventionné qui mettra gratuitement un appareil à votre disposition si le bébé n’a pas deux ans... Le prêt gratuit s’arrête si aucun problème n’est survenu durant une période de 3 mois ou après un maximum de 18 mois. Quant aux sociétés privées, elles exigent souvent des prix très élevés.
Vous pouvez également vous procurer, pour une somme assez raisonnable, un moniteur de sons et de respiration «Angelcare» qui vous avertira si les mouvements respiratoires du bébé sont interrompus pendant plus de 20 secondes (Angelcare - Mykko).
Pour en savoir d’avantage
il existe deux associations qui réunissent les professionnels et les parents sensibilisés par ce problème.
Association pour la prévention de la mort subite du nourrisson
Adresse : Avenue J.J. Crocq, 15 - 1020 Bruxelles
Tél. : 02/477.32.89
Naître et Vivre
Adresse : Rue des Messes, 3 - 4432 Alleur
Tél. : 041/47.14.40